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Le chefaillon

Le chefaillon

 

Après une longue vie laborieuse, voilà enfin venue une période que j'apprécie à sa juste valeur : la retraite.

Me prélasser est devenu assurément une activité dans laquelle je me complais.

                                      

Quel bonheur de ne plus être tourmentée par un chefaillon dont, à n'en point douter, l'activité principale était de tourmenter son petit personnel composé en majorité de femmes.

S'il est vrai que la bonne humeur est communicative, son stress permanent se répercutait sur tout l'entourage et l'ambiance générale s'en ressentait vraiment.

Les remontrances, pas toujours justifiées, étaient légion, alors que compliments jamais il n'y avait.

Nos regards étaient souvent rivés sur la pendule du bureau, car l'heure de la sortie était comme une délivrance. Quel soulagement d'échapper à cette étreinte oppressante, aller travailler étant pour nous un fardeau lourd à porter.

 

Mais qu'avait donc ce monsieur pour être toujours aussi désagréable. Sont-ce les responsabilités qui font que l'humeur s'en ressente ainsi ?

Quelles pouvaient être les raisons profondes d'un tel comportement ?

 

                              Je me le suis souvent demandé.


                                                       

Dimanche dernier, alors qu'avec Florence, une ancienne collègue, nous dînions au restaurant pour fêter son anniversaire, nous avons eu la surprise de reconnaître la voix dudit bonhomme qui ne pouvait nous apercevoir car nous étions derrière un ornement de plantes.

Il était accompagné d'une dame et la conversation que nous avons captée, car nous ne disions mot et tendions l'oreille, était très édifiante.

Les propos cette dame, qui était assurément son épouse, en disait long sur ce que devait subir notre petit chef, et nous nous sommes réjouies de constater qu'il n'en menait pas large.

                               Un juste retour des choses !

 

A un certain moment, nous n'avons pas manqué de nous faire remarquer pour qu'il comprenne que nous avions tout entendu.

Et, lorsque nous sommes parties, en passant devant leur table, je lui ai fait discrètement une mimique de compassion qui en disait très long. A sa mine contrite, j'ai vu qu'il n'était assurément pas très à son aise et vraiment vexé d'avoir été surpris en pareille circonstance.

Rancunière je ne le suis pas. Mais qu'est-ce qu'il nous en a fait baver !

 

J'avais eu, une fois de plus, la preuve qu'il y a souvent une raison

au comportement pas toujours agréable que les gens arborent.

  * Lire un p'tit com. ferait plaisir *



23/01/2010
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