Jessy et l'ascenseur (histoire vécue)
Jessy et l'ascenseur (histoire vécue)
Figure-toi qu'il m'est arrivé dernièrement une drôle de mésaventure. J'ai bien cru ma dernière heure arrivée.
Mamiakev et moi revenions d'une grande promenade (4 km à pattes). Je suis bien entendu toujours tenue en laisse, ce que je n'apprécie pas particulièrement ; c'est paraît-il une question de sécurité.
Nous allions donc regagner notre logis, mais pour cela il nous faut prendre un élément élévateur appelé ascenseur qui permet d'arriver à destination sans trop se fatiguer. Jusque là tout va bien.
Seulement, en fin de trajet, la porte s'ouvre, ma maîtresse sort, voyant ladite porte se refermer, je tarde à sortir et je me retrouve seule dans cet antre, ce qui ne m'était encore jamais arrivé. Et, chose étrange et terrible, suspendue car la laisse déroulante s'était coincée. Tout cela étant dû au fait que l'a descente avait été amorcée par des utilisateurs du rez-de-chaussée, ce qui n'a pas permis ma récupération immédiate. Donc ascenseur coincé entre deux étages.
Inutile de te faire part de ma frayeur. Je suis terrorisée. Je me débats comme une petite lionne, donne des coups de pattes à cette maudite porte responsable de mon malheur. Ma respiration se fait haletante.
Tous ces ébats font que, le harnais étant un peu lâche, j'arrive à me libérer de son emprise et me retrouve brutalement projetée au sol. Choc terrible : bobo aux papattes ! Mais je reprends vite mes esprits et attends patiemment que l'on vienne me délivrer.
A vrai dire, en petite chienne courageuse que je suis, je n'ai pas aboyé une seule fois, ce que j'aurai dû faire car cela aurait évité à ma maîtresse de redouter le pire. Elle me croyait étranglée, pendue : morte. Je devine son désarroi...
Pour ma délivrance, appels furent donnés au gardien et au service des ascenseurs, voire même au vétérinaire de proximité au cas où une réanimation se serait avérée nécessaire, car on redoutait le pire. Ce calvaire a bien duré une heure. Quelle angoisse de part et d'autre !
Heureusement, tout est bien qui finit bien. Nous nous sommes retrouvées et je ne suis pas traumatisée outre-mesure. Certaines précautions sont maintenant prises pour mes entrées et sorties d'ascenseur.
Voilà, je t'ai tout dit... J'espère que tu compatis !
* Ton commentaire lui ferait très plaisir *
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