J'en frémis encore
J'en frémis encore !
Il était une fois...
Non ! Ce sont les contes de fées qui commencent ainsi, mais mon histoire n'a rien à voir avec ce genre là.
Figure-toi qu'il m'en est arrivé une bien bonne. J'en frémis encore.
Je ne sais d'ailleurs pas si je dois te la raconter, car elle risque de te tourmenter, et t'effrayer n'est pas mon but.
Donc, je me promenais dans la forêt.
Ce n'était pas vraiment une forêt, mais un immense domaine forestier situé derrière la colline, propriété que je savais éloignée, mais que j'avais très envie d'explorer.
Mon goût de l'aventure m'a incité à faire cette virée en solitaire.
Le but était d'arriver à une bâtisse renommée parce que dite insolite, maudite d'après la rumeur.
Je m'étais un peu renseigné auparavant sur l'itinéraire à suivre pour y parvenir.
Au début, tout fut agréable : des sentiers fleuris d'où se dégageaient de bonnes senteurs, des arbres gigantesques et touffus à l'ombre desquels il faisait bon marcher, des gazouillis d'oiseaux. Mais je voulus prendre un raccourci... Mal m'en prit !
Plus j'avançais en me faufilant entre des branchages qui s'entremêlaient, plus l'angoisse m'étreignait. Au bout d'un long moment, échappant à cette étreinte, je crus bien faire en empruntant un petit chemin qui avait belle allure, mais bientôt il me fallut affronter ronces et herbes folles qui s'ingéniaient à me barrer le passage.
Ecorché par les épines, pantalon déchiré, c'est avec beaucoup de mal que j'ai réussi à m'échapper de cette étreinte pour, hélas, aboutir dans un espace marécageux où j'ai bien failli être englouti.
L'angoisse grandissait vraiment en moi, mais je ne pouvais reculer. Je n'aurais d'ailleurs pas su retrouver mon point de départ car il y avait eu trop de sinuosités. Dans quelle galère m'étais-je engagé ? L'endroit devenait sinistre !
Tout à coup, j'aperçus entre les branchages la vieille bâtisse. Le but de mon périple était enfin atteint.
Il faut dire qu'elle avait une drôle d'allure. Des comme celle-là, je n'en n'avais vues que dans les films d'horreur...
Non, je ne peux pas t'en dire plus, car cela ne manquerait pas de te perturber et peut-être que tes nuits seraient hantées par d'affreux cauchemars.
En tout cas, jamais je n'oublierai les moments de terreur que j'ai vécus et je t'assure que désormais je ne m'aventurerai plus dans des chemins inconnus, d'autant que le retour ne fut pas non plus une partie de plaisir.
*Sûr qu'un petit com. le réconforterait*
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